Le ciel est bien bas, on décide de tout de même partir visiter le vieux Sukhothaï qui se situe à 12 km d'ici.
Un drôle de tuk tuk nous y conduit, un mélange de cyclopousse et de moto. On embarque au passage le père du conducteur à l'arrière de la moto, on est bien chargé ! Puis c'est un arrêt à la station service pour regonfler les pneus qui en ont bien besoin ! Et c'est parti sur la voie rapide cheveux au vent. Les enfants sont aux anges, surtout qu'ils sont aux premières loges.
On a lu beaucoup sur les visites du vieux Sukhothaï. En ce qui nous concerne, nous serons enchantés par la découverte de ce lieu. Le fait de le parcourir en vélo est un sacré plus, on a un sentiement de liberté et... de fraicheur. Mais surtout, le lieu est si grandiose et paisible qu'on ne se lasse pas de découvrir les différents sites.
Sur le chemin, on croise des pêcheurs, sur la rive ou perchés dans les arbres. Il y a aussi ceux qui dorment dans des hamacs ou ceux qui piquent une tête pour se laver ou se rafraichir. On ne l'a pas encore dit, mais les thaïs sont des gens particulièrement propres, ce quelque soit leur niveau social, c'est quelque chose qui nous aura marqué ici.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCkXR-vJR0xFgSdrFI8Inj5_F08JQr8vaNEygGF9cy9MTUheafUxlbnIWUE-e2xGg4uH1Go81P4SnLh522-oQKsr-KbcUy9CrYJvGES79RR-eaMj2z5DF20xGa-YJBym9jGlUv0DMSASQ/s500/Photo%25252024%252520juil.%2525202013%25252006%25253A26.jpg)
Mais à peine arrivés sur les lieux, une pluie rapidement diluvienne s'abat sur nous. On enfile nos ponchos en attendant une achalmie qui ne viendra pas.
Après 30 minutes d'attente, on décide de repartir sous la pluie battante, quelques 3 kms nous séparent du loueur de vélos. Noa râle mais Arthur en tête du convoi est très courageux. A mi-parcours, Stéphane sent que malgré son poncho, la pluie détrempe ses vêtements et risque d'endommager son appareil photo resté en bandoulière.
Après avoir rendu les vélos, on prend un vieux songthaew à 3 bancs en compagnie d'un américain vivant au Japon depuis 10 ans avec qui on sympathisera. En cours de route, une dizaine d'écoliers nous rejoignent. Mais aucun ne veut s'assoir sur le banc central, visiblement trop près de nous ! C'est amusant de les voir se tasser sur le banc d'en face, un peu gênés.
Stéphane vérifie son appareil photo, aïe, il a bien pris l'eau et l'écran ne s'allume plus... De retour à notre chambre, il ira chercher un kilo de riz qu'il mettra dans une boite en plastique hermétique avec l'APN, l'idée étant de laisser le riz d'absorber l'humidité pendant quelques jours.
Il pleut toujours, je retourne dans la rue chercher de quoi manger pour ce soir, on prendra le repas dans la chambre.