On voulait s'assurer que Noa allait mieux: pas de fièvre ce matin, il semble plutôt être constipé. Je sais, détail super sympa mais c'est pour rassurer ceux qui pense à la tourista... oui, on a beau faire attention, pas facile de veiller à ce que les enfants ne soient jamais en contact avec l'eau du robinet, y compris pendant la douche et le brossage des dents !
On décide donc d'aller au Doi Suthep, un des sommets sacré de Chiang Mai où se trouve notamment le Wat Phra That Doi Suthep, un temple visible depuis la ville et en l'occurence, depuis la fenêtre de notre chambre d'hôtel.
Nous partons avec un songthaew ou "2 bancs", qui nous propose de faire l'aller retour et de nous attendre là bas pendant 1 à 3 heures pour 600 baths en partant du sud de la vieille ville. On en a choisi un plutôt récent car les anciens peinent à monter et surtout, fument beaucoup.
Notre chauffeur fait un arrêt au point de vu panoramique sur la ville et on ne s'imaginait pas que Chiang Mai était aussi étendue. Il est vrai que c'est la deuxième ville la plus importante de Thaïlande après Bangkok.
Arrivé au pied du temple, on sent qu'on est dans un lieu hautement touristique. Les taxis sont garés en rang d'oignon, serrés les uns contre les autres, et la présence des forces de l'ordre pour diriger tout cela semble indispensable.
Nous attaquons la montée des marches, il y en a 306, et elles sont bordées de rampes nagas, ce qui fait vite oublier la longueur de la montée. Noa est juché sur les épaules de papa, et nous avons peut être battu aujourd'hui le record de clichés pris à Cannes lors de la montée des marches des plus grandes stars.
Nous rentrons avec Arthur dans le temple et comme d'habitude on ôte nos chaussures. Une fois passée l'entrée on comprend mieux pourquoi ce temple attire tant de monde. D'abord parce qu'il est vraiment magnifique du sol au plafond (les toits des temples sont toujours de petits bijoux architecturaux ici).
Ensuite parce qu'il y reigne une ferveur assez palpable: il faut savoir que ce temple revêt une importance particuliére pour les pellerins de par son histoire. Un moine avait ordonné que soit transférée dans la montagne une relique miraculeuse et qu'un temple y soit construit. C'est sur le dos d'un élephant blanc que la relique fut placée. L'élephant fut laissé libre de se deplacer et il mourrut au sommet du Doi Suthep. C'est le lieu de sa mort qui détermina l'emplacement du temple.
Lors de notre visite, nous essuyons une petite pluie qui n'a pas l'air du durer, on poursuit donc en empruntant l'allée qui entoure le temple. On profite d'un nouveau point de vu, mais surtout d'un grand moment de jeu pour les enfants: faire sonner les cloches.
On rentre donc un peu précocemment, Noa et Stéphane mettent à profit ce temps dégagé pour une bonne sieste pendant laquelle on en profitera avec Arthur pour partir à la recherche d'une guesthouse qui organise des journées avec les éléphants en petit comité. Ça avait pourtant l'air simple sur la carte, mais on tournera un bon bout de temps, découvrant ainsi des ruelles inexplorées, avant de rentrer bredouille.
On termine la journée par une nouvelle séance piscine, Noa a de nouveau de de la fièvre, le ventre un peu dur. Va falloir consulter... En attendant, on décide de se faire un dîner tranquille dans la chambre pour pouvoir se coucher tôt. On déguste nos premieres brochettes de viandes et ananas, accompagnées de riz collant grillé et on se régale de "rostee banana chocolate", sortes de feuilles de brick fourrées à la banane et au chocolat préparées par un vendeur ambulant. On ajoute à cela un peu de jus de fruits et des pruneaux pour tenter d'équilibrer le tout, car c'est plutôt difficile de faire manger des fibres aux enfants et il semble que Noa en ait besoin.
Les enfants couchés, Steph part vers 22h au night bazar faire du shopping.
Il reviendra 2h plus tard, ravi d'avoir pu déambuler, fouiner et négocier parmi les centaines de boutiques ambulantes de ce marché de nuit.
Il remarque qu'un homme seul est abordé bien différement qu'en famille par les hôtesses des salons de massage qui bordent le chemin du retour...même si cela reste discret.
Difficile d'échapper aux 7 Eleven...ici, on en voit un de la fenêtre de notre chambre...